Festival des Inrocks : Saul Williams, Hanni El Khatib, Timber Timbre

Festival des Inrocks : Saul Williams, Hanni El Khatib, Timber Timbre

Première soirée pour moi jeudi dernier au Festival des Inrocks. Je faisais le geste inconscient de retourner voir Saul Williams sur scène, 6 mois après son concert au Nouveau Casino, qui était pour moi, dans le top 3 des live de 2011.
Autant dire que mon attente était grande, très grande.

 

Suite à une embrouille de transport, je n’arriverais qu’à la fin du set de Jamie N Commons, mais heureusement pile à temps pour voir Hanni El Khatib dont j’entends beaucoup parler ces derniers temps. Il nous proposera donc un duo guitare/batterie aux sonorités garage rock des 60’s sur des compos tirées de son premier album. Évidemment la formation ne va pas sans rappeler les Blacks Keys, et les comparaisons vont bon train… Alors, oui évidemment on est encore loin d’une prestation des Black Keys, et au final il ne s’agit pas de suivre leur sillon. Non le son d’El Khatib est plus proche du Rock’n’roll que du blues; si John Lee Hooker était le père illégitime des Black Keys, Elvis serait celui d’Hanni El Kathib. D’ailleurs nous avons bien entendu droit à la reprise de «Heartbreak Hotel».
Une bonne découverte, même s’il y a encore beaucoup d’erreurs de jeunesse, l’ensemble se tient plutôt bien.

 

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

 

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Hanni El Khatib @ La Cigale - Festival des Inrocks

Vient ensuite mon chouchou de la soirée, Saul Williams. J’étais d’ailleurs un peu surpris de le trouver programmé ce soir-là, tant sa musique ne cadre pas avec les autres artistes de la soirée.
On démarre donc le set au sitar, probablement une manière d’instaurer le calme avant la tempête Williams, qui n’attendra pas longtemps avant d’exploser.
C’est un set de festival et l’artiste à moins d’une heure pour délivrer son message… et notre slameur à beaucoup de choses à dire. Dès les premières notes (ou les premiers coups de tambourin), il nous embarque de force dans son monde. Il n’attendra d’ailleurs que trois morceaux pour nous déballer sa fameuse «List of Demand».
S’en suis un concert bien dosé, piochant dans sa discographie désormais bien fournie, avec évidemment beaucoup de titres issus de «Volcanic Sunlight» et un A cappela sur l’énorme «Black Stacy».
Bref, Saul Williams n’a rien perdu de son charisme en concert, bien au contraire, c’est la meilleure façon d’apprécier sa musique.

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

 

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Saul Williams @ La Cigale - Festival des Inrocks

Enfin vient le tour de Timber Timbre. C’est à ce moment que je m’interroge sur la logique de programmation. Après le set de Saul Williams, j’ai beaucoup de mal à entrer dans l’univers folk des Canadiens. De plus il nous est interdit de les prendre en photo. Je ferais donc les trois premiers morceaux avant de reprendre la route… non décidément, ça ne me touche pas.

Voyageur-geek-photographe et fan de bon son !

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