Divine Paiste ou si les Arctic Monkeys rajeunissaient

Formé il y a quatre ans, ce quatuor de Tours reprend sans prétention le flambeau de l’indie anglaise de cette dernière décennie, des Arctic Monkeys donc au Klaxons en passant par les Libertines (‘If I was’) avec des passages plus francais ambiancés Phoenix.

Avec une liste de concerts passés impressionnante, les Divine Paiste ont déjà une bonne expérience de la scène et s’apprête, équipés de leur EP « Unicorn », à prendre la route avec The Joy Formidable et The Dodoz. En effet, l’Inrocks Indie Club passera par Rennes, Lille, Paris et Saint-Lô le mois prochain.

« Unicorn », déjà âgé d’un an ; peut-être le « Whatever people say I am, that’s what I’m not » de la prochaine génération, peut-être le début d’un rock anglais français qui contredirait John Lennon quand il disait “le rock français, c’est comme le vin anglais” (traduction ; dégueulasse), peut-être, qui sait, l’ombre d’une réussite là où tout Shades ou autre Second Sex a échoué.

Les riffs acérés de ‘Supersonic’, le rythme de ‘Fire at will’ et surtout l’excellent ‘She doesn’t want to dance’ rivalisent d’énergie avec les plus grands groupes d’Outre-manche.
Plus poétique sur ‘The Lake’ ou ‘Golden Rain’, qui fait l’effet d’une envoutante pluie tropicale d’été ; colorée et planante, ou les Klaxons sans l’hystérie bruyante.
Les quatre garçons préparent un embryon de maquette afin de continuer à tourner partout en France ; en 2011 les Divine Paiste voyageront ; Lyon, Bourges, Orléans, Paris… probablement aussi chez vous.

Voilà une version acoustique de ‘Colorado’ mais il faut aller écouter « Unicorn » ici.

Désormais vous pouvez écouter quatre nouveaux morceaux du groupe sur Soundcloud. Et vous savez quoi ? Ils sont cools.

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