Cascadeur @ Jardin de Verre

 

Cela fait maintenant depuis le début de l’été que j’écoute Cascadeur. Il occupe régulièrement mes playlists de fin de soirée, mais je n’ai pour ainsi dire jamais pris un temps pour écouter son album The Human Octopus. Enfin ca c’était avant ce soir.  Concert à 20h, arrivée dans la salle un peu à la bourre à 19h55. Je m’attends à être tout au fond et à ne pas voir grand chose.

Mais surprise, tous les spectateurs sont déjà assis à leur table, oui oui, à leur table, ambiance cabaret si l’on peut dire. Plutôt déroutant pour un concert mais au final cela correspond bien aux ballades envoutantes que nous propose Cascadeur.

Les deux premiers morceaux de Cascadeur Into the Wild et Highway nous plongent tout de suite dans son univers, aidé par un gros travail visuel qui passe en fond de scène et qui illustre ses paroles. Arrive ensuite, très rapidement, le morceau que tout le monde connaît, le fameux Walker, entêtant, qui plonge définitivement les derniers réticents dans l’univers Cascadeur.

Du fait de la disposition « cabaret » de la salle on sent le chanteur très accessible. Le public lui est un peu timide mis à part la classe de lycéens venue pour l’occasion qui s’est efforcée à taper des mains dans le mauvais tempo et sur des morceaux qui se suffisaient à eux mêmes comme Meaning ou Waitin.

En tout cas  ce concert m’aura permis de (re)découvrir pas mal de morceaux qui m’étaient passés inaperçus lors de mes écoutes partielles. Notamment le morceau Glam bien cadencé et enivrant ou encore le très mélodieux Bye Bye. On a même droit à un inédit, Mohawk un mélange détonnant de piano et batterie superposés. Ce titre sera d’ailleurs présent dans son prochain album avec une sortie prévue « avant la fin du siècle » selon ses dires !

On sent bien que Cascadeur prend plaisir à improviser et à  jouer avec le public à en surprendre son régisseur vidéo qui comme le public à bien ri pendant ces deux heures de concert.  On notera par exemple la reprise de Bernard Lavilliers & Nicoletta ou encore les lancés de michoko échaudés par 2 heures de concert au fond de sa poche.  Sans oublier le jeu de la dictée magique auquel le public s’est pris au jeu.

Une véritable découverte scénique. Un artiste qui gagne à être vu en concert et je ne peu que vous encourager à aller le voir. Planant, aérien. Comme dirait l’intéressé, Casque bas.

 

 

 

 

 

Crédits photos :  Simon Bonaventure

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