Live report // Anathema @ La Laiterie

Live report // Anathema @ La Laiterie

Anathema est de retour à Strasbourg pour promouvoir son dernier album Weather Systems devant un public déjà conquis, mais moins nombreux qu’à son habitude. Existant depuis 20 ans, le groupe est bien connu dans le milieu du métal et du rock progressif mais attire surtout les fans nostalgiques de leurs anciennes productions. Même si le groupe a beaucoup évolué en devenant plus atmosphérique et précis dans ses compositions, le public ne semble pas beaucoup se renouveler. La moyenne d’âge présent ce soir là à la Laiterie en témoigne. Cela n’a bien sûr pas eu d’incidence sur l’excellente ambiance dans la salle. Presque tout le monde a participé au concert en répondant aux nombreuses invitations du groupe à taper dans les mains, sauter, chanter ou éclairer ! (Par contre le mini-pogo habituel de Fragile Dreams m’a un peu manqué).


Le concert commence par une intro de Pink Floyd  (A New Machine) qui pose tout de suite l’atmosphère du concert. Anathema commence fort par le dyptique Untouchable alternant une lente montée aérienne avec une deuxième partie plus rythmée mettant en valeur la voix subtile de la chanteuse Lee Douglas.

Enchaîner avec Thin Air s’avère juste logique et je me dis que le concert sera finalement peut être plus énergique que ce que j’imaginais à l’écoute des derniers albums. Il suffit juste de rentrer dans l’ambiance et c’est chose de faite quand je me suis surpris à vraiment apprécier Dreaming Light que je trouve pourtant niaise en cd. C’est juste magnifique !

Le concert continue avec des compo plus anciennes : le classique Deep mais aussi les “Pink Floydien” Emotional Winter et Wings of God. Le guitariste Dany et les claviers sont mis en avant dans des passages instrus qui marque un tournant dans le set Le coté mystique du chant et des guitares me font un peu perdre mes repères et je ne réussi plus vraiment a distinguer l’enchaînement des chansons. Le tout semble se suivre dans une implacable logique avec les frissonnants A simple Mistake et Lightning Song.

S’en suit l’épique The Storm Before The Calm qu’on devine facilement composée par le batteur, John Douglas. Puis vient les deux ÉNORMES montée en puissance que sont The Beginning And The End et Universal.

Wow ! Chair de poule, parpaing dans l’estomac, gorge serrée, c’est à couper le souffle ! Heureusement le concert continue avec la plus légère et électroïde Closer qui permettra a tout le monde de s’échauffer les paumes des mains et la plante des pieds en battant la mesure.

Après cette respiration salvatrice, on retrouve la douce voix de Lee pour les planant Natural Disaster et Flying. Le set se termine en un jeu de vocalises, avec Danny en chef d’orchestre, qui dirige ce qui s’avère finalement être le dernier membre du groupe : son public.

La rappel commence avec la jolie Internal Landscape mais tout le monde attends la cultisimme Shroud of False / Fragile Dreams qui, comme à son habitude, clôture la soirée dans l’effervescence et la bonne humeur.

Malgré l’espoir d’un ultime rappel (les lumières ont mis bien trop longtemps avant de se rallumer, c’est louche…) le concert s’achève avec la traditionnelle salutation du groupe au public, mise en musique de façon bien originale.

J’ai en fait rarement vu un groupe aussi à l’aise entre eux mais aussi envers leur public. Ils n’ont plus rien à prouver et sont réellement simples, sincères et généreux, que ça soit dans leurs musique et leur comportement (Ils sont même allé jusqu’à reprendre un vigile zélé empêchant les gens de prendre des photos. Pour eux aucun problème à ce que les gens se fasse un petit souvenir de la soirée tant qu’ils ne passe pas la soirée les bras tendus bien entendu. Le chanteur n’a en plus pas hésité à emprunter un appareil pour un petit shoot improvisé du public !)

 

 

Retrouvez le set complet des photos du concert sur Flickr : http://www.flickr.com/photos/silveric/sets/72157631938374058/

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