Alex Turner – Submarine

ALEX TURNER SUBMARINE

Je pense que si j’aimais moins Alex Turner, je le détesterais.

Après tout, ce garçon réussit tout ce qu’il entreprend, et pas qu’un peu. Que ce soit la formation des Arctic Monkeys à vingt ans, celle des Last Shadow Puppets deux ans plus tard ou ses multiples participations aux albums de Dizzee Rascal ou Reverend & the makers, Alex Turner n’a jamais fait d’erreur.

Et voilà que maintenant à vingt-cinq ans tout mouillé, Monsieur est un exemple de songwriter pour toute une nouvelle génération et sort son premier EP en solo – pour les besoins du film Submarine.

Dans  » Submarine «  on ne parle pas de filles trop maquillées à des arrêts de bus et on ne joue pas de riffs acérés en remuant du genou, non, mais c’est beau. Moins de guitare électrique, plus de piano, moins de choeurs acides, plus de voix, Alex Turner est aussi un crooner.
Il nous parle de bracelet d’accés au paradis, de bonnes chaussures pour marcher sur l’eau et d’étoiles et on y croit. On veut s’allonger sur le sable froid du soir au son de ‘It’s hard to get around the wind’ et se réveiller avec les sussurements de l’intro de ‘Stuck on the puzzle’. Que ce soit grâce à ‘Glass in the park’ ou ‘Piledriver waltz’, cet EP a un charme fou, romantique et intelligent. Le garçon a évidemment une des plus belles voix de sa génération.

Le film, inspiré d’une nouvelle de Joe Dunthorne, est sorti en mars. Quand à Alex Turner, il continuera son parcours sans faute avec « Suck it & See » le nouvel album des Arctic Monkeys qui devrait sortir en juin, parfaitement à l’heure pour servir de soundtrack à votre été.

 

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